Le Chat du Dalaï-Lama par David Michie

Editions AdA

Audiolivre

Lu par Sophie Faucher

Paru en 2014

Quatrième de couv’ :

Un chaton famélique est arraché des bidonvilles pour être transporté vers un somptueux sanctuaire par nul autre que le dalaï-lama. Ses yeux bleus, saisissants, découvriront bientôt tout de la vie du grand maître bouddhiste: une sagesse éternelle qui ne se révèle que dans les moments de grande tranquillité entre l’homme et l’animal. Vous suivrez le chat de Sa Sainteté tandis qu’il se frotte contre les vedettes de Hollywood, qu’il enseigne aux pieds des maîtres tibétains, et qu’il apprend ce qu’est la vie d’un bodhisattva au XXIe siècle. Vous comprendrez aussi pourquoi le statut de félin offre un point de vue unique sur la fragilité et la beauté qui résident en chaque être humain. Le chat du dalaï-lama est léger et amusant, mais renferme aussi des leçons spirituelles qui ne manqueront pas d’alimenter votre curiosité et votre réflexion.

Mon avis :

Une petite pause spirituelle dans ce monde de brute, j’ai cogité pendant mon écoute c’est que ça m’a parlé :

On se trouve dans la tête d’une chatte pendant sa première année de vie ou première année et demi dans un temple bouddhique. Durant sa vie auprès des moines et du Dalaï-Lama, elle est témoin régulièrement de conversations qui la feront réfléchir sur ses pensées et ses actes, ce qui nous donne quelques pistes de réflexions sur nos propres vies complètement déconnectées de l’instant présent.

S’il y a bien quelque chose de sympa dans ce livre c’est qu’il n’y a pas de jugement, tout est fait pour faire réfléchir la personne (ou le chat) sans pour autant l’obliger à penser comme les bouddhistes, tout est fait pour aider la personne à se réaliser et cesser de faire des choses contre son gré ou par automatisme sans réfléchir (tout du moins autant que possible).

La règle de trois partagée par tous les êtres vivants, de l’insecte à l’humain même si on ne souhaite pas y mettre une valeur identique, c’est ce qui nous réunit tous :

• Chaque être souhaite une vie agréable,
• Chaque être fuit la souffrance,
• Chaque être veut être aimé.

La piste de réflexion pour le végétarisme est très intéressante, toujours rien d’obligatoire, la santé doit primer, donc même s’il vaut mieux privilégier ce régime alimentaire, si la source animale est nécessaire à notre survie (anémie pour le cas représenté) il faut manger de la viande. La seule chose qui est demandée, c’est le respect et la gratitude pour l’animal qui a donné sa vie (qu’il aurait préféré garder s’il avait eu le choix) pour nous nourrir. Il ne faut pas prendre ça pour un dû.

Le truc chouette, c’est la musique bouddhique avec des Om chantés en début de chapitre, ça me faisait un bien fou. Et depuis cette lecture, je me suis essayée une fois à la méditation (tu tapes Méditation guidée dans Youtube, t’as un choix de fifou). Bon, faut être assez ouvert d’esprit avouons-le et à un moment j’ai mon cerveau qui a fait un petit dérapage « je sais pas ce qu’il fume mais ça à l’air d’être de la bonne hinhinhin » ^^. Un petit effort de concentration supplémentaire et c’est vrai que c’est une expérience sympa, à refaire.

En bref, un message à retenir c’est TOLERANCE et j’ai beaucoup aimé ce moment entre relaxation et prise de conscience.

Bonne lecture !