Fantasy, Lectures "La tête dans les étoiles"

Les Seigneurs des Tempêtes, T1 : Le Pays des Djinns par Kai Meyer

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Editions l’Atalante

Collection La Dentelle du Cygne

Ebook

Paru en 2014

 

Quatrième de couv’ :

À sa naissance déjà, son père l’emmenait voler sur son tapis.

Tarik al-Jamal était le prince des contrebandiers entre Samarkand et Bagdad. Qui maîtrisait mieux que lui l’art du tapis volant ? Mais le jour vint où il perdit son grand amour Maryam dans le pays des djinns, le désert aux mille dangers entre les deux cités.

Depuis ce jour, amer et résigné, Tarik n’a plus franchi les murs de Samarkand. Il gagne sa vie en participant à des courses de tapis illégales. Et voici que Junis, son frère cadet, a décidé de conduire la mystérieuse Sabatea jusqu’à Bagdad.
Tarik craint pour leur vie. Contraint d’affronter les spectres de son passé pour venir à leur secours, il se lance dans une course poursuite mortelle à travers le désert, une odyssée en tapis volant au coeur de la guerre qui oppose les djinns et les hommes du désert…

Mon avis :

A peine je commence à rédiger cet article que je pense à la petite chanson que je me suis bouffée tout le mois de décembre en rentrant à la maison au niveau des manèges pour gamins, vous connaissez Aladdin de Disney et la chanson du génie ? Prince Ali, oui c’est bien lui, lali-lalalalaaaaa ^^ 

Bref

  • Le contexte :

L’histoire se déroule donc au Moyen-Orient pendant le règne du califat Abbassides qui atteint son apogée sous le règne d’Haroun Al-Rachid à Bagdad. Le désert du Karakoum s’étend en une immense étendue désolée entre Bagdad et Samarkand, cette dernière est devenue une ville prison pour ses habitants depuis 50 ans, date à laquelle les djinns sont apparus avec la Magie Sauvage et ont tué tout ce qui bougeait, faisant du désert leur territoire. L’émir de Samarkand est du genre tyrannique et a l’air de s’arroger plus de droits que son rôle ne lui en donne réellement, rappelons que c’est un gouverneur du calife, pas le calife lui-même, ce qu’il a l’air d’avoir oublier car tous les habitants veulent sa mort.

  • Les personnages :

Tarik, fils de contrebandier, est notre héros et le meilleur « pilote » de tapis volant (oui c’est bizarre mais je ne vois pas comment dire autrement ^^). Son père Jamal leur a tout appris à son frère Junis et lui pour les préparer. Le trafic effectué par la famille ? la vente de poils de dragon utilisés pour enchanter les tapis donc c’est pas mal lucratif d’où la motivation nécessaire pour traverser un désert infesté de créatures dangereuses apparues en même temps que les djinns. Depuis que son amour, Maryam, a disparu dans le désert (on apprendra plus tard comment), Tarik plonge dans l’alcool et n’a plus jamais franchi les murs de Samarkand, son frère Junis lui reproche la perte de Maryam dont il était également amoureux, la rivalité fraternelle est à son paroxysme. Là-dessus, Sabatea, une femme assez mystérieuse, cherche à embaucher Tarik pour se rendre de toute urgence à Bagdad, devant son refus elle se rabat sur Junis plus qu’heureux d’avoir l’occasion de dépasser son frère. Sabatea est une manipulatrice mais en même temps elle sera assez fine sur la relation qu’entretienne les frères, elle sera le catalyseur qui enclenchera leur réconciliation bien qu’elle ne sera pas simple. Avant même de sortir des murs de Samarkand, si vous êtes attentifs vous devinerez l’identité de Sabatea mais jusqu’à la fin son but n’est pas dévoilé donnant envie de poursuivre l’histoire avec le tome suivant.

  • Le système magique :

La magie autour du tapis volant est intéressante et particulière, celui qui veut le diriger enfonce sa main dans le dessin en incantant une formule et sa main se trouve « entre deux mondes » (j’avais prévenu, c’est particulier), tout en sachant que le tapis a une sorte de conscience et le pilote doit s’imposer (NB : ne surtout pas mettre d’eau sur un tapis qui panique et vous éjecte ^^). A côté de ça, il y a une touche de steampunk avec les chevaux d’ivoire qui volent mais en même temps produisent des sons métalliques et ne sont pas faits de chair. En plus des djinns qui sont des troncs baraqués volants il y a les Ifrits, fameux djinns des voeux et beaucoup plus pacifiques que leurs confrères. Enfin, on trouve également des rebelles du désert aux dons particuliers d’où le titre de la trilogie ^^).

En bref, une petite fantasy fort dépaysante avec un système magique que j’ai adoré, une guerre entre les djinns et les humains avec un message intéressant prodigué par le Prince des djinns. De l’action à foison avec des personnages féminins intrigants (eh oui même le héros est éclipsé ^^). Je lirai la suite dès le mois de mars.

Merci encore à Lutin qui m’a offert la trilogie en entier et donc fait découvrir ce monde du même coup ^^

Bonne lecture !

14 réflexions au sujet de “Les Seigneurs des Tempêtes, T1 : Le Pays des Djinns par Kai Meyer”

  1. Je l’avais choisi celui-ci justement pour son ambiance atypique il y a quelques temps. Les Djinn nous en côtoyons assez peu aussi! 🙂
    Je suis vraiment ravie que ce premier tome te séduise et j’espère que la suite t’amènera autant de fun et de plaisir. 🙂

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Une petite bafouille ?