Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

La Mère des eaux par Rod Marty

9782367405032_original

Editions Scrinéo

375 pages

Dispo en Ebook

Paru en mai 2017

 

Quatrième de couv’ :

Après avoir subi une nouvelle fausse couche et appris qu’elle ne porterait plus jamais d’enfant, Emily est dévastée. Christopher, son mari, ne sait comment la consoler. C’est alors qu’ils sont appelés dans une communauté en Louisiane, au chevet de la mère d’Emily, que cette dernière n’a jamais rencontrée. Mais rien ne va se passer comme ils l’imaginaient. Pour Christopher, la sollicitude des habitants devient vite pesante, et les relations du couple commencent à se distendre… Que cache cette communauté coupée du reste du monde ? Pourquoi ses habitants ont-ils décidé de vivre reclus ? Et, surtout, que signifient ces rêves étranges qui troublent le sommeil d’Emily ? Un thriller fantastique sur l’obsession d’une femme prête à tout pour devenir mère. Quel qu’en soit le prix à payer…

 

Mon avis :

Après tout le foin entendu autour du premier roman de l’auteur, je me suis laissée tenter par sa nouvelle parution dont le synopsis me parlait beaucoup plus :

Emily est dévastée après sa 3ème fausse-couche et l’annonce qu’elle n’aura pas d’enfant à l’avenir. Son mari, qui aimerait être un soutien se voit rejeté par sa femme renfermée sur sa douleur. La situation financière du couple est plus que tendue et c’est dans ce contexte qu’un notaire du fin fond de la Louisiane contacte le couple pour un héritage miraculeux venant de la famille d’Emily qui a été abandonnée bébé sur le perron d’une église. Commence alors leur voyage vers l’espoir pour Emily de retrouver de la famille et la connaître et l’espoir de Christopher son mari, de retrouver sa femme et leur vie des débuts.

Les personnages, une belle brochette d’égoïstes : Emily veut un bébé, c’est un besoin viscéral sauf que Christopher est satisfait de leur vie à deux, sa femme lui suffit mais il accepte le marmot pour elle. Hum mauvais calcul, si tu veux ruiner ton couple, fais un gosse sans le vouloir, la case divorce est au bout du chemin, fonce coco ^^ Quand en plus on apprend ce qu’il foutait le jour du drame…t’as du mal à compatir à son petit sort de gars qui cherche une maman dans sa compagne et être le seul et unique dont elle doit s’occuper, il s’améliore à la fin et devient un adulte par la force des choses, il était temps et il n’aura pas le choix faut dire…En même temps, on se retrouve dans d’autres époques, au moment de la traite des noirs et les racines de la malédiction autour de cette petite ville de Louisiane et de ces habitants. La seule à trouver grâce à mes yeux est Mami Wata elle-même et surtout comment elle l’est devenue.

L’action est plutôt lente et n’arrive vraiment qu’à la fin, c’est principalement un livre d’ambiance sombre, sur la pratique vaudou en filigrane et une histoire glauque de village perdu coupé de tout, de quoi filer des bouffées d’angoisse aux citadins tels que Christopher pour qui Internet est la base de son boulot. Même si certains personnages secondaires sont un peu plus ambigus, j’ai eu du mal à m’attacher à qui que ce soit et ce qui était une bénédiction au départ pour certains est devenue une malédiction qui a corrompu nombre de personnes. Le couple ayant une image de l’avenir radicalement différente et qui ferait mieux de se séparer maintenant m’agace pas mal, si l’auteur avait choisi un couple soudé, je pense que les choses auraient été différentes et qu’on aurait plus d’angoisse pour eux et d’empathie.

J’espère pour l’auteur que ce n’est pas sa vision du couple sinon c’est mal barré ^^

En bref, sympa sans plus. Un livre prévisible qui n’apporte pas de nouveau souffle dans le genre mais parfait pour une lecture estivale, il fait le job. On devine un peu le déroulement mais la fin m’a quand même surprise.

Bonne lecture !

5 réflexions au sujet de “La Mère des eaux par Rod Marty”

Une petite bafouille ?