Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Diabolus in musica par Céline Rosenheim

chatnoir76-2015

Editions du Chat Noir

Collection Griffe sombre

152 pages

Paru en 2015

Quatrième de couv’ :

Yann est un être solitaire pour qui seule la musique compte, ses projets Sjel et Totentanz représentent tout son univers. Si sa timidité et son esprit rêveur ont toujours suscité l’incompréhension et le rejet, le jeune homme sait aussi que ce caractère a forgé sa créativité. Aujourd’hui, alors que les ombres menacent, sa différence pourrait être un don encore plus précieux, bien au-delà de son talent musical, car Yann perçoit une présence qui plane autour de la scène black metal, une aura maléfique qui pourrait bien anéantir l’inspiration et la vie des musiciens. J’ai toujours préféré le mode mineur, plus mélancolique. On dit qu’il est le mode de la nostalgie et c’est une humeur qui me correspond. Je voudrais commencer mon récit par une note de musique et je crois que ce livre s’écrira en sol mineur.

Mon avis :

Yann est guitariste dans un groupe de Black Metal atmosphérique médiéval (en quelques mots, j’ai perdu tous ceux qui ne sont pas branchés Métal je parie ^^) nommé Totentanz. Bon, je ne suis pas très fan de ce genre non plus surtout qu’il crache pas mal sur les « vendus » (ceux qui sont bien connus tels Immortal, Dimmu Borgir etc…si vous allez sur Youtube je vous garantis quelques cauchemars ^^) et vénère les petits groupes underground. Ces groupes dans le récit sont une création de l’auteure avec une rivalité entre Totentanz et Peccatum.

Entre les forêts d’Alsace et les Catacombes parisiennes, on suit notre héros solitaire tentant de protéger les membres de son groupe contre des créatures infernales, sa découverte du coupable et l’utilisation de son don d’Empfand.

J’ai eu beaucoup de mal au début à entrer dans l’histoire que j’ai trouvé plutôt hermétique, je n’ai pas de connaissance musicale alors que c’est la vie de Yann et tout tourne autour dans cette histoire. Le ton est plutôt mélancolique. J’ai finalement plus apprécié à partir de l’agression de Nyx où le récit a décollé enfin et où l’action a commencé.

J’avais pris ce livre tout court espérant me rattraper après mon gros pavé d’Oraisons, et ben non, c’est plutôt dense et j’ai bien trainé une semaine avec. Je n’avais jamais entendu parler d’Empfand donc la mythologie est plutôt pas mal mais ce fut une lecture plutôt moyenne au départ sans être désagréable, je n’ai pas été plus touchée que ça finalement. J’ai un autre livre de l’auteure dans ma PAL, à voir.

Ce livre compte pour le Challenge de la Littérature de l’imaginaire.

8760376

Bonne lecture

7 réflexions au sujet de “Diabolus in musica par Céline Rosenheim”

Une petite bafouille ?