Fantastique, Lectures "La tête dans les étoiles"

Willow Hall par Cécile Guillot et Mina M.

willow-hall-560497-250-400

Editions du Chat noir

Collection Graphicat

46 pages

Paru en novembre 2015

Quatrième de couv’ :

Willow Hall… Les murs semblent me chuchoter des prières que je ne comprends pas… Les ombres s’allongent, chaque coin paraissant cacher quelque monstre à l’affut… Tout ici n’est que ténèbres et désespoir. La fillette dont je dois m’occuper reste plongée dans un silence indifférent. Elle est parfois entourée d’étranges papillons sortis de je ne sais où… créatures magnifiques mais qui m’arrachent à chaque fois un frisson involontaire ?

Mon avis :

Je ne suis pas branchée BD/Manga dans le sens où ça devient rapidement onéreux pour le temps de lecture avec très souvent des séries à rallonge, la blogo comme la booktubosphère m’ont tout de même fait repérer quelques titres que je me garde sous le coude au cas où l’envie de changement me prendrait. Pour les livres illustrés c’est différent, peu de textes mais des dessins en général à couper le souffle qui nous en donnent pour notre argent, c’est le cas de cet artbook.

Mina M. a par exemple réalisé les couvertures de la trilogie Néachronical de Jean Vigne (excellente série dont le rythme va crescendo en mélangeant les genres littéraires au fur et à mesure des tomes) et de Diabolus in musica (présent dans ma PAL). Dans cet opus, elle allie son talent à la plume de Cécile Guillot (Fille d’Hécate et The Pink tea time club) pour le plus bel effet (sa galerie pour un aperçu de son coup de crayon). Tous les titres cités sont dispo chez le Chat noir.

Cette histoire se situe à Willow Hall un manoir familial qui a vu passer nombre de tragédies, le sort s’acharne au fil des générations sur cette famille. Emily est gouvernante d’une petite fille bien étrange, évanescente, qui la plonge dans le malaise, d’abord tentée par la fuite elle va finir par s’attacher à la fillette jusqu’à se perdre.

Cécile fait parler son héroïne à travers un échange épistolaire adressé à son fiancé (dont on n’a pas les réponses ça n’apporterait rien de plus au récit), ce qui nous permet de suivre son cheminement dans ses interrogations, ses doutes puis sa décision de tout faire pour se faire accepter par la petite Lorena, entrer dans son monde, jusqu’à l’issue tragique relatée par une coupure de journal.

On est plongé dans une ambiance gothique, sombre, douce et mélancolique, avec des dessins magnifiques qui illustrent parfaitement la plume poétique de Cécile dans cet ouvrage.

Encore un artbook que j’ai adoré, petit à petit, ma collection s’agrandit. Je vous le recommande chaudement.

Bonne lecture

6 réflexions au sujet de “Willow Hall par Cécile Guillot et Mina M.”

Une petite bafouille ?